À propos
Dans Qui Mène la Danse ?, on retrouve des passages évoquant la série Buffy contre les vampires. Lorsqu’au fil de la lecture, on découvre la vie de Cordélia Harris, personnage principal de mon roman, on comprend pourquoi cette série l’a tant inspirée.
Buffy contre les vampires est une série américaine de 144 épisodes de fantasy urbaine : Elle raconte l’histoire de’Buffy Summers (interprétée par Sarah Michelle Gellar), une Tueuse de vampires issue d’une longue lignée d’Élues luttant contre les forces du mal, et notamment les vampires et les démons. Elle aura plusieurs amoureux dont deux d’entre eux seront des vampires repentis ayant retrouvé leur âme. L’un des deux, Angel, aura sa propre série télévisée éponyme. Buffy est accompagnée dans ses aventures par une bande d’amis qui l’aide dans ses combats.
Parmi les compagnons de Buffy, il y a Cordélia Chase et Alex Harris, d’où le pseudonyme de l’auteur, héroïne de mon roman.
Buffy contre les vampires peut être lu comme la métaphore du passage de l’adolescence à l’âge adulte et des conflits qu’il suscite. Le romancier et essayiste Martin Winckler, auteur de nombreuses analyses sur les séries télévisées, présente Buffy comme « l’épopée d’un groupe d’adolescents face aux démons de la vie ».
La métaphore est un moyen souvent utilisé dans la série pour évoquer les divers problèmes que peuvent rencontrer les adolescents ou les jeunes adultes. Dans la série, ces problèmes prennent l’apparence du surnaturel avec des épisodes racontant l’histoire d’une mère trop possessive qui veut régenter la vie de sa fille, d’un beau-père dont l’apparence débonnaire cache en réalité un monstre sans cœur, d’une jeune lesbienne craignant d’être rejetée à cause de son orientation sexuelle, d’un petit ami qui devient une tout autre personne après la première relation sexuelle, de la drogue.
Pour Robert Bianco, journaliste à USA Today : « Les monstres de la série sont la métaphore des problèmes que chaque être humain rencontre dans la vie, ces problèmes prennent à nos yeux une apparence monstrueuse et nous voyons ceux qui en sont la cause comme des monstres ».
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On retrouve aussi dans mon roman des allusions à propos du film : Le Loup-garou de Londres (An American Werewolf in London). Film américano-britannique réalisé par John Landis et sorti en 1981.
Si Muriel Delagange, un des personnages principaux de mon roman, n’était pas allée au cinéma voir Le Loup-Garou de Londres, elle ne serait jamais devenue éditrice et n’aurait pas publié l’auteur Cordélia Harris. (Et je n’aurais pas pu écrire Qui mène la Danse ? )